Concours Général des Lycées
Composition de Mathématiques
PrésentationLe concours général des lycées distingue les meilleurs élèves des lycées d'enseignement général. Pour les élèves de Terminales, le concours général comporte 15 disciplines auxquelles les candidats peuvent se présenter et composer sur des sujets conformes aux programmes officiels. Les disciplines sont : Philosophie, SVT, Mathématiques, Physique-Chimie, Sciences de l'Ingénieur, SES, Allemand, Anglais, Arabe, Chinois, Espagnol, Hébreu, Italien, Portugais, Russe. Jusqu'en 2020, la composition de mathématiques au Concours Général s'adressait aux élèves de Terminale S et aux élèves de Terminale ES. |
Date du Concours Général 2025 en Mathématiques
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Maurice Druon, de l'Académie Française ...« Toute grande vie, toute grande réussite suppose des dons, du labeur et de la chance. Ce sont précisément les trois conditions d'un succès au Concours général. Ne dispensant ni droit ni profit, apparemment inutile, le concours a cette utilité suprême de justifier chaque année pour des jeunes hommes et jeunes filles, exceptionnels ou valeureux, la confiance qu'ils ont en eux-mêmes. Le premier témoignage public d'une prédestination. » |
Qui peut se présenter ?La Composition de Mathématiques au Concours Général a pour fonction de distinguer les meilleurs élèves des lycées, sur des sujets conformes aux programmes officiels, mais dans le cadre d'une épreuve plus exigeante et plus longue (5 heures) que l'examen du baccalauréat. Elle s'adresse aux élèves des classes de terminale des lycées d'enseignement publics et privés sous contrat. Les candidatures des élèves sont proposées par leurs professeurs au cours du premier trimestre de l'année de Terminale. L' épreuve a lieu au cours du deuxième trimestre (mois de Mars en général). Préparer cette épreuve au Concours Général des Lycées, c’est prendre beaucoup de plaisir à résoudre de beaux problèmes qui montrent des mathématiques mystérieuses et fascinantes. Et, c’est surtout partager une passion en développant :
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La composition de Maths : quelques chiffres
S'agissant d'une compétition de type spécifique ne visant à récompenser que les meilleurs concurrents, aucun classement ni aucune notation n'est attribué aux autres candidats. |
Un peu d'histoire ...Le Concours Général trouve son origine dans les fondations de prix faites au XVIIIe siècle, essentiellement par les chanoines Le Gendre (1733) et Collot (1755). La première distribution de prix eut lieu le 23 août 1747, en présence du Parlement de Paris, sous la présidence de Maupeou, futur chancelier. La dernière distribution de cette première mouture du Concours Général eut lieu en 1793, date à laquelle il fut supprimé, en conséquence d’une réorganisation des institutions académiques décidée par la Convention. Le Concours Général est rétabli en 1803 pour les seuls lycées de Paris, puis étendu en 1818 à celui de Versailles. Une extension à l’ensemble des collèges royaux des départements est tentée en 1838, mais abandonnée dès 1839, notamment en raison des complexités d’organisation à une époque où les communications étaient moins aisées qu’aujourd’hui. Une nouvelle tentative d’en faire un concours national eut lieu en 1848, mais échoua également. Et ce n’est qu’en 1864 que Victor Duruy, ministre de l’Instruction publique, put l’étendre aux départements, sous forme d’un concours à deux étages : les Académies organisaient chacune leur propre concours, dit concours académique, suivi d’un Concours Général des départements entre les lauréats des concours académiques. Les Académies de Paris et de Versailles gardaient leur propre Concours Général. En 1880, les concours académiques furent supprimés, mais les deux Concours, Paris et sa couronne d’une part, les autres départements d’autre part, furent maintenus jusqu’en 1904, année où l’ensemble fut supprimé à la suite d’une polémique sur l’importance, jugée par certains excessive, donnée à la préparation du Concours Général dans certains établissements. Toutefois dès 1911 des voix s’élevèrent pour en demander le rétablissement. En 1913, la fédération nationale des professeurs de lycée demanda que fut mise à l’étude sa restauration dans une organisation améliorée. Le ministre nomma une Commission, le ministère tomba, la guerre survint… et c’est en 1921 que Léon Bérard, ministre de l’Instruction publique soutenu par Edouard Herriot, rapporteur du budget, le rétablit. Il le limitait aux classes de 1ères et terminales. Enfin en 1923, le Concours Général prit sa forme nationale actuelle par abolition de la distinction entre Paris et la province. Le concours général était limité à l'origine au français, au latin, au grec, à l'histoire, aux mathématiques et à la physique, et ne s'adressait qu'aux garçons. Il ne s'est ouvert aux filles qu'en 1924... |